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L'atelier : "je suis fils de l'homme de la famille royale, je n'ai jamais mangé de jambon, et je m'en suis toujours foutu"
Culture
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Bookmarklets | MOVABLE TYPE french hiphop about scifi !!! interview in the extended version of this post (in french les cowboys) Interview (Novembre 2003) " Gravité Zéro" ::
Rangez vos chaînes en or, vos flingues et vos biatchs, laissez place au space cadillac, land speeder et retroblaster. Mardi 4 octobre, 17 heures, nous nous trouvons à Nancy en compagnie de Gravité Zéro pour une interview consacrée à leur album concept, qui ose allier le hiphop au monde de la science-fiction. James delleck, Deufré Le Jouage et Dj Detect, confortablement installés dans leur canapé, avant leur concert qui a lieu le soir même en compagnie de TTC, se sont laisser prendre au jeu et nous ont dévoilé les dessous de leur album.
La création de Gravité Zéro
Cult'Urban : Peut-on savoir quand et dans quelles circonstances le projet gravité zéro a-t-il vu le jour ?
Le Jouage : Lidée est venue il y a 2 ans environ. Au tout départ cétait un simple projet que lon voulait faire tout les deux et ce nétait pas forcement basé sur la SF, cétait plus un projet commun. Et au bout dun moment on sest dit pourquoi ne pas aller dans ce secteur là surtout quil y avait beaucoup de choses à explorer.
Delleck : Et arrivé à 2 morceaux on commençait, sans communiquer, à aller dans la même direction, à faire un truc « futuriste » entre guillemets sans que ça soit péjoratif. Et cest vrai qu' après, ça nous a peut être donné envie daller gratter plus long et de faire un truc plus construit surtout. Si on a décidé de faire un album, cest pas comme si on faisait quelques morceaux en oneshot, on pouvait pas faire un album comme ça, donc il a fallu quon réagisse et quon fasse un truc coordonné, quon réagisse en thème et quon essaye de bien clarifier la chose pour qu'il y ait matière.
LJ : Ce qui a donné Gravité zéro !
C : Et comment le nom Gravité Zéro vous est-il venu ? Y-a-t-il quelque chose derrière ce nom ?
D : Non cest plus le fait que cest un album concept et quil ny aura pas de gravité zéro 2, et comme là on a gratté sur 16 morceaux, on se voit pas refaire des redits, et artistiquement ça ne serait pas intéressant. Ce qui est important cest de lavoir fait et maintenant ce ne serait pas intéressant de faire une suite à cela. On pense avoir exploré toutes les couleurs de la SF en un album et cest largement suffisant. Et donc gravité zéro, ça exprime cet espèce détat en apesanteur, et il est clair que ce que lon avait envie de faire, cétait surtout de parler de lavenir et particulièrement de l'avenir de lhomme. Je pense que, peut être pas dans 100 000 ans mais sûrement un petit peu plus, il sera clairement dans lespace et donc forcément en apesanteur. Donc gravité zéro ça exprime à notre avis le concept total de lalbum et des idées.
C : Comment vous êtes venu à collaborer ensemble, James Delleck et Le jouage ?
LJ : Déjà nous sommes de la même ville
D : Oui cest peut être plus ça car on est potes avant davoir collaboré ensemble sur des morceaux de Hustla et il (Le Jouage) avait lamabilité de maccompagner quand je faisais des scènes pour mon entité solo. Il a son groupe de son côté donc il ny avait pas de connexions, on est potes avant tout.
LJ : Cest plus une idée qui est venue spontanément en fait.
D : Oui cest ça cest pas recherché en fait. Ce nest pas une réunion comme sur LAtelier (groupe composé de James Delleck, Cyanure, Fuzati, Tekilatex, Tacteel et ParaOne, ayant recemment sorti un album intitulé "Buffet des anciens élèves" NDLR), où potes on lest devenu par la force des choses mais au départ cétait plus une réunion dénergie, on se connaissait pas forcément tous mais on connaissait le travail de chacun alors que là cétait différent avec Le jouage. Cétait linverse, on se connaissait très bien humainement et on a donc mêlé artistiquement nos idées.
La conception de l'album
C : Comment sest déroulée lélaboration des morceaux ? Vous avez décidé dexplorer le domaine de la SF à travers plusieurs parties ?
D : Non, en fait on faisait assez régulièrement un topo de ce que lon avait déjà pour ne pas le refaire. Mais franchement, on n'avait pas vraiment de stratégie et pour la façon de travailler il ny avait rien de prévu. Il y en avait un qui avait une idée, lautre en avait une autre et on mixait tout ça. Etant donné que lon a la chance tout les deux dêtre MC et producteur, on a produit et écrit nos textes de façon dispersée, on rassemblait nos idées. Il ny avait pas de planning. Dailleurs s'il y avait eu un planning, on aurait mit moins de temps (rires).
C : Sinon niveau contenu de lalbum on ressent la grosse influence SF, notamment celle de Kubrick, et les autres références d'où viennent elles ?
Detect : Cest le rassemblement de toute la culture que lon a pu avoir, que ce soit musical ou dans le cinéma ou la lecture. Dans le cinéma ça va de Kubrick à Lynch en passant par Blade Runner.
D : Oui cest ça, mais aussi il faut dire quon n'a pas abordé tout le temps le même côté super sombre et super sérieux de la SF. Il y a des morceaux qui sont au deuxième, troisième voire septième degré et la SF comme courant artistique ne se prend pas tout le temps au sérieux et plus particulièrement dans le cinéma ou là il y a eu des tests de série Z avec des monstres en carton (rires). Mais on voulait garder un petit peu cette tradition car la SF est super riche et super variée. Ca nous permettait dexplorer pleins de couleurs musicales. Par contre, ce que je voulais dire, cest que lon ne sest pas replongé dans la SF pour faire lalbum, on ne sest pas documenté, cest vraiment notre culture de base. On est enfant de Starwars et à côté de ça on a vu « 2001 lOdyssée de lespace » et « 2010 lOdyssée de lespace » que les gens ne connaissent pas forcément et qui est la suite de 2001 et cest vrai quon avait tous les mêmes influences de ce côté là.
Detect : Oui et lavantage, cest quil y a plusieurs degrés de SF . Il y a la SF pure, cest-à-dire limagination et la projection dans lespace où tout est inventé et recréé, et il y a un autre niveau, la SF danticipation, qui a pour base notre temps et que lon projette dans le futur. Et donc à partir de là il y a pleins de thèmes qui peuvent se développer.
Les invités
C : Donc pour cela vous avez invité Hi-tekk du groupe La Caution, il est vraiment bien dans le délire SF ?
D : Oui c'est clair, Hi-tekk cest notre boss à tous ici (rires). Il a une grosse culture pointue et en aucun cas on se qualifie comme des professionnels, on est dhumbles amateurs là-dedans, on chope ce qui nous plaît mais on est pas boulimiques et acharnés comme peut lêtre Hi-tekk. De ce côté-là, cest clairement une bible de la SF. Cétait indécent de ne pas linviter.
C : Que tirez vous de cette collaboration avec Hi-tekk et Buck 65 sur le morceau « Trou noir » ?
D : Ce morceau où l'on se retrouve à 4 sur des animations de DJ Fab ( « DJ Fab lover ») au refrain, on en tire vraiment que du bon. Il peut y avoir des morceaux où tu te dis "si seulement on avait fait ci ou ça" alors que ce morceau, Trou noir, moi personnellement jen suis super fier. Les gens pourront dire quil est freestyle alors quil ne l'est pas car on avait tous une ligne directrice qui était le trou noir et jai limpression que tout le monde sen est sorti haut la main même si ça peut être prétentieux. Il y a eu une super bonne cohérence.
L'album
C : La sortie de lalbum cest aujourdhui-même, mardi 7 octobre .
LJ : Non, la sortie est le 4 novembre, elle est repoussée.
C : Vous avez des attentes particulières ? Vous navez pas peur que certaines personne aient du mal à comprendre le lien SF/RAP ?
LJ : Pas spécialement car à la base, on a fait ce que lon voulait, à partir de là on aime ou on aime pas. Nous on aime notre taf et on a pas à avoir de regrets mais bon après cest sûr que cest une question de goût.
D : Il y aura forcément des gens qui naimeront pas ou qui naccrocheront pas. Déjà on est pas à notre premier coup dessai sans vouloir jouer les papys, on a débroussaillé un petit peu avec des groupes comme TTC, Le Klub des Loosers ou même Language Computer , le groupe de Detect. On a déjà sorti des disques avant, et sans que ça parle de SF, on était déjà confrontés à des murs ou à des portes ouvertes selon les personnes donc on peut ne pas se poser la question.
Detect : De toute façon tu ne fais pas ça en fonction du public.
D : Si on fait ça en fonction du public, cest fini, on est mort, cest une logique dartiste plus que de rappeur ou de compositeur. A partir du moment où tu fais quelque chose en fonction des goûts du public, cest fini. Tout le monde fait ce quil veut mais nous en tout cas ce nest pas notre politique, ni celle de notre entourage.
La pochette
C : Sinon concernant les graphismes du maxi et de la future pochette. Qui en est lauteur ?
D : Cest quelquun qui sappelle Frederic Perrot et qui a comme passion la SF. Son travail consiste en une image, et non pas en une BD, à exprimer toute une histoire. Donc ça nous a plu et techniquement, cest assez impressionnant. Car il ne dessine pas sur papier, il crée directement sur photoshop et il ne scanne rien. Ce nest pas des dessins retouchés mais directement fait pixel par pixel sur ordinateur donc cest minimum 600 heures de travail pour un il, et donc ça lui permet davoir des résolutions de fou. Et à lavenir si ça peut se faire, on aimerait bien mêler les concerts avec une exposition, ça serait vraiment notre envie. Mais maintenant cest plus une histoire de budget car ça revient à 800 environ la sortie sur papier.
Divers
C : Ok donc maintenant, quelques question diverses. Le dernier disque que vous avez écouté et aimé ?
LJ : Ah bien aimé, euh je dirais euh ...
D : Moi Bigg Jus.
Detect : tu parles il la écouté tout à lheure dans la voiture ! (rires)
D : Oui cétait le dernier Bigg Jus NMS.Vraiment bien lesprit Company Flow. LJ : Moi ça remonte à tellement loin. Cétait le bon temps (rires).Non franchement, je ne men rappelle pas.
D : Il y a aussi le dernier maxi de Paraone, « beat down ». Il est impressionnant. Un superbe vinyle si vous avez loccasion .
Detect : Dernièrement jécoute le dernier album de Prefuse 73 sinon à part ça cest que des petits maxis
LJ : Bon moi ça ne me vient toujours pas .(rires)
C : Sinon, concernant le dernier Buck 65 ?
D : Jaime bien, cest un délire de Canadien. Au niveau des prods cest superbe, cest pop et pop-rock et dans ce délire là, cest hyper bien fait. Cest personnel et il ny en a pas deux comme ça. Jaime être surpris par ce genre de chose. Sinon, il y a le dernier album de Tes aussi.
Les projets
C : Et sinon au niveau de vos solos, vous avez des projets à venir ?
D : Moi je vais peut être tâter pour un album ou un EP instru. Mais la prochaine étape cest clairement un album solo.
LJ : Tout le monde a un jour envie de sortir son propre solo pour dire ce quil a envie sans avoir la contrainte dun collègue, mais pour linstant il ny a pas de date de prévue. Cest toujours dans un coin de la tête mais sinon à côté de ça on travaille sur le vrai album de Hustla, donc le solo jy pense mais ce nest pas dactualité.
Detect : Donc moi jai un groupe qui sappelle Langage Computer; qui va sortir en janvier 2004 une quinzaine dinstrumentaux et 3 morceaux rappés . Cest un mélange de musique électronique et de scratchs, avec un morceau avec Buck 65, un avec James Delleck et un avec Hi-tekk. Cest trois morceaux solo. Sinon jai dautres projet avec Orgasmic des TTC, on va essayer de faire un EP avec des morceaux Turntablist et des morceaux en scratch. Moi jai des projets personnels , je produis des sons.
C : Sinon ça vous brancherait de toucher au cinéma ?
D : Cest un rêve denfant pour moi. Ou un jour travailler sur une BO mais concrètement, ce n'est pas du genre poser un morceau sur la nouvelle BO de taxi 7 mais plutôt de travailler réellement sur un film qui soit intéressant et sur lequel tu peux vraiment texprimer, ce serait mortel. Donc annonce ça à David Lynch, sil veut je suis ouvert à toute proposition (rire).
Detect : Moi à coté de la musique je fais des études dans le cinéma donc j'ai déjà fait paraître des films, mais après dans la SF cest un autre niveau. Et si tu n'as pas de budget, dans le cinéma, cest impossible.
LJ : Cest vrai que ça peut être bien de faire la BO ou bien un petit rôle genre le mec qui se sert la meuf ! (rires)
D : Oui mais à la fin il se fait caner par le mari (rires). Mais souvent on nous dit que notre musique et notre façon de raconter les choses est très visuelle donc pourquoi pas, avec un budget, faire un film.
C : Ou sinon en plus court, genre un clip ? Il y a quelque chose de prévu ?
D : On est entrain de discuter pour adapter un morceau et il y a des chances que ce soit « Galactica » parce que cest celui qui est le plus ironique avec « Planète » et visuellement ça peut donner quelque chose dintéressant mais de toute façon cest encore au stade de projet et ça ne sera pas avant janvier 2004.
C : Ok donc on vous remercie et un petit mot pour la fin ?
D : Abricot, banane, pomme et pour Gravité Zéro tous ensemble Scoubidou !
LJ : Gravité Zéro sort le 4 novembre et un magnifique concert ce soir !
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Bookmarklets | MOVABLE TYPE I think nintendoland is the most complete resource about Mario Games.
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I used to be an great fan of ARTMIC for heir great mecha in Mospeada, Gallforce, Bubble Gum Crisis and so on. I am still looking for a couple of ARTMIC Entertainment Bible, the one on Megazone 23 and those on Gallforce. |
Bookmarklets | MOVABLE TYPE Via mempool. I fell down on a very nice glossary.
Plushie : A plushie is simply what most people call a stuffed animal or a plush animal. Plushies can be almost any size from a few inches to six feet tall, or larger. Plushies are usually made in the form of some type of animal, with bears and bunnies probably being the most common.
Furry : A furry is any real or fictional character who has both animal and human attributes. This can range from ordinary animals that have attained sentience, to humans with some animal-like characteristic. They are most commonly, but not always, represented as anthropomorphic characters.
Furry fan : : A furry fan is someone who collects furry things or participates furry events.
Fursuit : : A fursuit is a full-body costume that makes the wearer look like a furry character or a favorite animal. Other names for a fursuit can include; animal costume, animal mascot, zoot and zoot-suit. One who wears a fursuit might be called a zootaphile, costumer, mascot or fursuitophile.
Other definitions here. It is incredible !!! There are people who want to make sex with furries !!! disgusting And they also have a code (like geek code) !!!!!
Bookmarklets | MOVABLE TYPE French Newspaper Le Monde published a nice analysis of the division of labor among the people working in the European Central Bank in Frankfort.
The article is in french, c'est en français les enfants alors enjoy Au cur de la Banque centrale européenne LE MONDE | 31.10.03 | 14h03 MIS A JOUR LE 31.10.03 | 15h53
Depuis son siège de Francfort, la BCE dirige la politique monétaire de l'Union. Son nouveau président, Jean-Claude Trichet, arrive dans une institution puissante mais dont certains des 1 270 salariés doutent.
En s'installant pour huit ans dans le bureau laissé libre par le Néerlandais Wim Duisenberg dans les sommets de l'Eurotower, siège de la Banque centrale européenne (BCE), le Français Jean-Claude Trichet va pouvoir contempler, à près de 150 mètres d'altitude, la ville de Francfort et la verte campagne du Taunus.
Le second président de la BCE, la clef de voûte du Système européen de banques centrales (SEBC), hérite de l'institution qui a conduit l'introduction de l'euro dans la vie quotidienne de plus de 300 millions d'Européens et en a fait la deuxième devise mondiale. La banque n'en est certes plus à l'ère des pionniers, mais il lui reste de beaux projets, à commencer par l'arrivée, le 1er mai 2004, de dix nouveaux pays au sein du SEBC : la République tchèque, l'Estonie, Chypre, la Lettonie, la Lituanie, la Hongrie, Malte, la Pologne, la Slovénie et la Slovaquie, en attendant, quelques années plus tard, la Bulgarie et la Roumanie. Autre échéance importante : le déménagement, prévu pour 2008. La BCE se rapprochera alors des bords du Main, sur le site de l'ancien marché de gros de la ville, où elle compte faire construire un nouveau siège.
En attendant, elle est locataire de deux tours. La première, l'Eurotheum, est une sorte d'annexe. Elle accueille en particulier les services de traduction, où se côtoient deux spécialistes pour chacune des onze langues représentées ici, sauf pour l'anglais, tacitement reconnu comme langue de travail, qui en occupe treize. On y trouve aussi la direction des statistiques (100 salariés), chargée notamment de calculer la balance des paiements de la zone euro.
L'autre tour, celle où M. Trichet prend ses fonctions le 1er novembre, est donc l'Eurotower, le centre névralgique de la BCE. Le bâtiment est gardé comme un coffre-fort. Au fond de l'imposant hall d'entrée, les services de sécurité veillent derrière des cages de verre. Un sas d'entrée barre l'accès aux ascenseurs. Impossible de s'en approcher sans avoir présenté une pièce d'identité. Ensuite, tout visiteur est accompagné jusqu'à son but...
Du 1er au 3e étage : la direction des opérations.
Quatre-vingt-dix personnes mettent en musique la politique monétaire de l'Union. Deux mardis par mois, environ 300 grandes banques internationales transmettent leurs demandes d'euros à leurs banques centrales nationales, qui les envoient ensuite à Francfort. Les banques privées participent ainsi à un système d'enchères centralisé leur permettant d'emprunter, à l'horizon de deux semaines, des billets et des liquidités. Les établissements financiers peuvent aussi emprunter au jour le jour, ce qui est moins avantageux.
La salle des marchés - d'où une intervention directe sur le marché des changes est possible afin de soutenir l'euro ou au contraire de freiner sa progression - est studieuse et aussi silencieuse qu'une bibliothèque, bien qu'elle reste en contact avec ses homologues des banques privées, où règne une ambiance électrique. A la BCE, sa fonction est différente : collecter les informations, analyser, se tenir prête, mais les interventions se sont comptées sur les doigts d'une main ces dernières années.
Dans des locaux à part, une douzaine d'autres salariés placent les fonds propres et les réserves. Avec une stricte séparation, pour ne pas être influencés par les informations sensibles détenues ailleurs dans la tour...
2e étage : le restaurant du personnel.
De quoi parlent les salariés à l'heure du café ? L'époque héroïque de l'introduction de l'euro, où ils travaillaient sans se poser de questions, sous la pression et dans l'urgence, est révolue. La vie professionnelle est désormais consacrée aux problèmes quotidiens d'une banque centrale classique, comme le renouvellement des systèmes de sécurité des billets, imprimés dans les banques centrales nationales. A y regarder de plus près, l'institution est en fait entrée dans une phase plus gestionnaire. Plus monotone aussi. Les bureaux, vastes et biens rangés, se vident plus tôt le soir et le personnel ne cache pas une forme de mal-être au sujet du fonctionnement de l'institution.
Consciente de la situation, la direction a lancé, en début d'année, l'opération "ECB in motion" (BCE en mouvement). Elle a commencé par une vaste enquête du cabinet McKinsey auprès de 614 salariés. Cette enquête interne, dont Le Monde a eu connaissance, confirme l'existence d'un malaise. Il apparaît ainsi que seulement 7 % des salariés interrogés croient que "les décisions de progression de carrière à la BCE sont basées sur le mérite" ; 52 % sont convaincus du contraire (41 % ne se prononcent pas). Seuls 8 % des sondés estiment que "le management de la BCE exerce sa direction avec perspicacité" (46 % d'avis contraire, 46 % sans opinion). Ils sont 9 % à penser que "la BCE est une institution créative et innovante" (42 % d'avis contraire, 49 % sans opinion). Le 20 octobre, lors d'une réunion à huis clos dans la salle Mozart du vieil Opéra de Francfort, Wim Duisenberg a annoncé au personnel une série de mesures : simplification des procédures administratives, meilleure communication interne, évaluation et formation renforcées.
6e-7e étages : les moyens de paiement.
Tous les soirs, à 18 heures, l'ordinateur principal du système de centralisation des paiements de gros montants Target permet de recenser 1 700 milliards d'euros de transactions transfrontières. Target effectue lui-même les règlements pour certains contrats de change et centralise les opérations de 70 autres systèmes. Plus des quatre cinquièmes des grandes transactions en monnaie unique - règlements entre entreprises ou flux financiers liés aux marchés - passent par Target. Un téléphone sécurisé permet d'entrer en contact avec les banques centrales nationales en cas de crise des paiements, par exemple si le système informatique d'une grande banque était endommagé.
9e étage : les services administratifs.
Couloir après couloir, on a beau chercher, il n'y pas trace de panneaux syndicaux. La BCE n'est pas régie par le droit social allemand, mais par le traité d'Amsterdam. La direction reconnaît - par un accord verbal - une seule organisation, l'Union of the Staff of the ECB (USE), un syndicat maison, sans lui accorder de panneaux ou de locaux propres. Elle lui a cependant transmis récemment une proposition de convention fixant son statut. Depuis plusieurs années, l'USE est consultée pour les questions sociales, au côté du staff committee, un organe consultatif élu par le personnel, qui dispose de locaux dans l'Eurotheum (l'annexe). La tentative du syndicat allemand des services Ver.di d'implanter une section de son organisation IPSO (International Public Service Organisation) n'a pas été couronnée de succès. La BCE la juge insuffisamment représentative. En cas de conflit du travail, deux recours internes doivent permettre de trancher. Sans donner de chiffres, le service du personnel reconnaît cependant que seulement une "poignée de salariés" ont déjà obtenu gain de cause. Ensuite, l'instance d'appel est la Cour européenne de Luxembourg
12e étage : le service du personnel.
Sur les murs des couloirs, quelques jolies photos de Paris et d'ailleurs. Avec l'opération "Hidden Artists" (artistes cachés), les salariés laissent admirer leurs uvres : dessins, peintures, sculptures ou clichés. Un dérivatif pour les cadres qui se sentent frustrés dans leurs ambitions ? Compte tenu de la structure assez plate de la BCE (17 directeurs, une dizaine d'adjoints et une soixantaine de chefs de division pour 1 270 salariés, 1 400 stagiaires et consultants), les places sont chères dans la hiérarchie. La moitié environ des employés ont été détachés par les Banques centrales nationales ; les autres ont été embauchés en direct ces dernières années. En cinq ans, l'effectif a été multiplié par trois, sans quotas de nationalité.
L'institution ne publie pas de bilan social. Les conditions d'embauche et d'emploi n'ont été formalisées que tardivement, en juin 2001. Le salaire brut varie de 27 744 euros annuels (minimum dans la catégorie A) à 206 760 euros (maximum de la catégorie L), auxquels s'ajoutent 16 % de prime d'expatriation si l'on a changé de pays, 5 % de prime de foyer si l'on ne vit pas seul, 267 euros d'allocations familiales par mois et par enfant jusqu'à 26 ans, etc. Les salariés ont droit au traitement fiscal - avantageux - de l'impôt communautaire. Ils bénéficient enfin de la prise en charge des deux tiers de l'assurance-santé privée, d'un fonds de pension, de crèches, ainsi que de places gratuites à l'école européenne.
16e étage : la "communication".
Quatorze personnes assurent les relations avec la presse, dans onze langues différentes, mais le service compte plus de cinquante personnes qui s'occupent du protocole, de l'accueil des visiteurs (10 000 par an), de la communication interne ou de la librairie. Tous les premiers jeudis du mois, pour le très attendu conseil des gouverneurs, consacré au niveau des taux d'intérêt à court terme, le service communication vit claquemuré et en alerte à partir de 13 heures. Pas question de sortir, de prendre des appels téléphoniques ou d'en passer à quiconque. L'équipe de veille transmet en même temps aux agences de presse, par une ligne téléphonique sécurisée et selon un timing précis, la décision des gouverneurs, sensible pour les marchés.
23e étage : la salle informatique.
La "hot line" (ligne d'urgence en cas de problème informatique) de la BCE, qui répond aux demandes du personnel de 6 heures à 21 heures, fait partie de la direction des systèmes d'information (160 salariés). Avec la tenue plus décontractée des employés et la vue sur les buildings voisins, il flotte comme un parfum newyorkais dans la salle de la "hot line". Cette direction vient d'être réorganisée en trois pôles : projets, opérations-supports et architecture informatique. C'est la conséquence d'un rapport réalisé par le cabinet McKinsey sur la "livraison des systèmes d'information" et notant que "84 % de tous les projets ont été retardés de plus de 60 jours, dont 26 % avec des délais de plus d'un an".
25e étage : la direction des études économiques.
Les 165 collaborateurs de cette division surveillent l'évolution économique et financière de la zone euro ainsi que les données budgétaires et monétaires. Ils préparent des prévisions macroéconomiques sur la zone euro en agrégeant les projections nationales. Surtout, ils donnent chaque mois au conseil des gouverneurs leur vision de l'état de la stabilité des prix dans la zone euro, dont le maintien est le premier objectif de la BCE. Ce rapport est présenté par l'ancien économiste de la Bundesbank, l'influent Otmar Issing, membre du directoire et responsable de la division.
32e étage : le bureau de liaison d'une banque centrale nationale.
Chacune des quinze banques centrales dispose d'un bureau et d'une salle de travail. Les fonctionnaires ne sont que de passage dans ces locaux anonymes. Ceux de la Banque de France offrent pourtant une vue plongeante sur la belle place du Römer, avec son ancien hôtel de ville et ses maisons à colombages.
36e étage : la salle du conseil des gouverneurs.
Tous les premiers jeudis du mois, les gouverneurs des banques centrales et les six membres du directoire de la BCE - dont le président - prennent place autour d'une table ronde en bois clair, discutent et statuent sur les taux d'intérêt à court terme. Le directeur du secrétariat prend des notes.
Un commissaire européen, actuellement l'Espagnol Pedro Solbes, et le président du comité Ecofin, qui réunit les ministres des finances européens, l'Italien Giulio Tremonti, peuvent aussi assister à la réunion, mais sans participer au vote. Des traducteurs sont à leur poste, dans des cabines. Des numéros deux de banques centrales y assistent en retrait. Rien ne filtre. Un communiqué final justifie la décision prise.
Adrien de Tricornot
a wicked japanese gizmo dude adapted Pacman on Excel 1997 and 2000 : " All actions are expressed by rewriting of a cell background color. Each one of cells as a dot, and move it by make cell's background color high-speed rewriting. Although I did not think it's possiblele, but now it's possiblele by the favor of the improvement in a performance of a personal computer. The window zoom is 10%, so the each cell can not be seen. But it is A CELL."
For those of you who are into crane pornogaphy, like me, you should have a glance at this very interseting website : crane porn. This is roughly a collection of photographs of cranes.
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Une araignée qui avait tissé sa toile sur un capteur automatisé de Météo-France est à l'origine d'une fausse alerte météo annonçant de la neige à Dinard (Ille-et-Vilaine). Le capteur automatisé de Météo-France envoie chaque matin ses données à un ordinateur qui les interprète automatiquement, sans intervention du personnel. Mardi matin, la toile d'une araignée installée sur un capteur et couverte de rosée cristallisée en raison du froid du petit matin, a entraîné une erreur d'interprétation de l'ordinateur, qui a conclu à de la neige sur la station balnéaire bretonne. (AFP)
Bookmarklets | MOVABLE TYPE I like this section in WIRED : "Japanese School Girl Watch", depicting all the crazy and sometimes (seemingly) mundane toys and technology Japanese school girls play with. Some of the cooler things they show in this section include personal computers, popular Japanese music, and anime-related everything, from MP3 players to Cell-phones.
comme le dit joann sfar, il n'y a pas qu'au nord de la Loire (Etats-Unis, Japon) que ca groove a donf, que ca boulègue sa race, que ca pete sa mere en 15, il y a aussi a Nice : un univers décalé : pastis.org/joann
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Bookmarklets | MOVABLE TYPE last week end I was wondering about patterns recognition. This topic is very trendy considering two books : pattern recognition (william gibson) and miss wyoming (douglas coupland). In these two books, a character is in charge of dealing with patterns in societies for two societies : the well-known RAND corporation for Vaness in Miss Wyoming and a Communication/advertisement company for Cayce in Gibson's novel.
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Who's next in pattern recognition ? Who works on spatial pattern recognition ? go ahead !
Bookmarklets | MOVABLE TYPE Smart rasta-modified GI JOE home-made video here, done by Eric Fensler (feat job dude).