Bookmarklets | MOVABLE TYPE I do really appreciate the originality of japanese smileys compared to our minimal emoticons !!!
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so rocket science !!!!
Culture
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I've added a section "books/movies" in the right column. .txt mode rulez
Du même niveau que Pierre la Police (c'est à dire très très haut), un volume complet des aventures du surpermurgeman est finalement paru !!!!! |
Une aventure complète dans l'extended entry !
Bookmarklets | MOVABLE TYPE ... l'interview en francais en extended entry... Baudrillard décode «Matrix»
Pour le théoricien de la postmodernité, le film des frères Wachowski est un symptôme instructif, le fétiche même de lunivers technologique quil semble dénoncer. Un produit de la culture de masse, suffisamment ambigu pour susciter les réactions de nombreux penseurs
Nous sommes en 2003, il fait sombre. Sanglés dans des fauteuils fluos de multiplexes et contraints davaler des kilos de pop-corn, les disciples modernes de Platon et Schopenhauer sont utilisés comme logiciels pensants pour craquer le code de «Ma-trix». Neo-Keanu Reeves les arrachera-t-il à lodieux esclavage où les ont plongés les frères Wachowski? En attendant la délivrance, sur les forums internet du monde entier, philosophes de premier plan et cybersophistes se battent à grands coups de lasers dialectiques pour savoir si Descartes et Berkeley sont les précurseurs du pire des mondes de «Matrix» ou si Adorno et Horkheimer auraient cautionné les cabrioles aériennes de la belle Trinity. Une table ronde philosophique intitulée «Le désert du réel» sera consacrée à «Matrix» le 22 juin au Centre Pompidou. Etrange monstre décidément, cette saga «Matrix», qui charrie autant de détritus conceptuels new age que dinterprétations métaphysiques stimulantes. Tandis que le grand Slavoj Zizek livre un subtilissime décryptage lacanien du film dans «Matrix ou la Double Perversion», le site de TF1 se met à citer «la Critique de la raison pure», le philosophe Jean-Pierre Zarader y certifiant que «ce lon redécouvre avec "Matrix", cest la profondeur du kantisme». Pour ceux qui, absents de la planète Terre depuis environ trois ans, ne seraient pas encore entrés dans la Matrix, rappelons lintrigue de ce véritable film dhorreur ontologique, qui emprunte autant à la gnose quà Philip K. Dick et à lécole de Francfort. Nous sommes au XXIIe siècle, le réel est détruit, et cest peu de dire que lIntelligence artificielle nous mène la vie dure. Enfermés dans des sortes dalvéoles, les humains sont utilisés comme piles énergétiques par la Matrice, à la fois mère et machine, qui les maintient hallucinogènement dans lillusion dun réel disneylandisé. Une poignée dirréductibles, emmenés par Neo, lElu, entreprend de réveiller lhumanité de cet «im-Monde», où la technique, à moins que ça ne soit le capitalisme avancé, la materne abusivement. Seul un dieu à lunettes noires pourrait encore nous sauver? Que les disciples dHeidegger ne dansent pas trop tôt la carmagnole. «Matrix 2» nous assomme en effet dun terrible soupçon: et si la Matrice, cette mégacaverne de Platon, cette ordure numérique, avait déjà intégré et anéanti toute possible contestation? Insensés, qui imaginions que la résistance pouvait être autre chose que lultime fiction. Repasse-moi le pop-corn, Baudrillard vient de virtualiser Neo! Référence pour les frères Wachowski, le grand sociologue de la postmodernité commente aujourdhui pour nous cette déroutante paternité.
Le Nouvel Observateur. Vos réflexions sur le réel et le virtuel sont lune des références avancées par les réalisateurs de «Matrix». Le premier épisode vous citait explicitement et lon y apercevait même la couverture de «Simulacres et simulation», paru en 1981. Cela vous surprend? Jean Baudrillard. Il y a un malentendu bien sûr, cest la raison pour laquelle jhésitais jusque-là à parler de «Matrix». Le staff des Wachowski mavait dailleurs contacté après le premier épisode pour mimpliquer dans les suivants, mais ce nétait vraiment pas concevable! (Rires.) Au fond, cest un peu la même méprise quavec les artistes simulationnistes à New York dans les années 1980. Ces gens prennent lhypothèse du virtuel pour un état de fait et la transforment en fantasme visible. Mais le propre de cet univers, cest justement quon ne peut plus utiliser les catégories du réel pour en parler.
N. O. Le lien entre ce film et la vision que vous développiez par exemple dans «le Crime parfait» est cependant assez frappant. Cette évocation dun «désert du réel», ces hommes-spectres totalement virtualisés, qui ne sont plus que la réserve énergétique dobjets pensants... J. Baudrillard. Oui, mais il y a déjà eu dautres films qui traitaient de cette indistinction croissante entre le réel et le virtuel: «The Truman Show», «Minority Report» ou même «Mulholland Drive», le chef-du-vre de David Lynch. «Matrix» vaut surtout comme synthèse paroxystique de tout ça. Mais le dispositif y est plus grossier et ne suscite pas vraiment le trouble. Ou les personnages sont dans la Matrice, cest-à-dire dans la numérisation des choses. Ou ils sont radicalement en dehors, en loccurrence à Zion, la cité des résistants. Or ce qui serait intéressant, cest de montrer ce qui se passe à la jointure des deux mondes. Mais ce qui est avant tout gênant dans ce film, cest que le problème nouveau posé par la simulation y est confondu avec celui, très classique, de lillusion, quon trouvait déjà chez Platon. Là, il y a un vrai malentendu. Le monde vu comme illusion radicale, voilà un problème qui sest posé à toutes les grandes cultures et quelles ont résolu par lart et la symbolisation. Ce que nous avons inventé, nous, pour supporter cette souffrance, cest un réel simulé, un univers virtuel doù est expurgé ce quil y a de dangereux, de négatif, et qui supplante désormais le réel, qui en est la solution finale. Or «Matrix» participe complètement de ça! Tout ce qui est de lordre du rêve, de lutopie, du fantasme y est donné à voir, «réalisé». On est dans la transparence intégrale. «Matrix», cest un peu le film sur la Matrice quaurait pu fabriquer la Matrice.
N. O. Cest aussi un film qui entend dénoncer laliénation techniciste et qui joue en même temps entièrement sur la fascination exercée par lunivers numérique et les images de synthèse... J. Baudrillard. Ce qui est très frappant dans «Matrix 2», cest quil ny a pas une lueur dironie qui permette au spectateur de prendre ce gigantesque effet spécial à revers. Pas une séquence qui aurait ce «punctum» dont parle Barthes, ce truc saisissant qui vous mette face à une véritable image. Cest du reste ce qui fait du film un symptôme instructif, et le fétiche même de cet univers des technologies de lécran, où il ny a plus de distinction entre le réel et limaginaire. «Matrix» est à cet égard un objet extravagant, à la fois candide et pervers, où il ny a ni en deçà ni au-delà. Le pseudo-Freud qui parle à la fin du film le dit bien: à un moment, on a dû reprogrammer la Matrice pour intégrer les anomalies dans léquation. Et vous, les opposants, vous en faites partie. On est donc, semble-t-il, dans un circuit virtuel total où il ny a pas dextérieur. Là encore, je suis en désaccord théorique! (Rires.) «Matrix» donne limage dune toute-puissance monopolistique de la situation actuelle, et col-labore donc à sa réfraction. Au fond, sa dissémination à léchelle mondiale fait partie du film lui-même. Là, il faut reprendre Mc-Luhan: le message, cest le médium. Le message de «Matrix», cest sa diffusion elle-même, par contamination proliférante et incontrôlable.
N. O. Il est assez frappant aussi de voir que désormais tous les grands succès du mar-keting américain, de «Matrix» au dernier album de Madonna, se présentent explicitement comme des critiques du système qui les promeut massivement... J. Baudrillard. Cest même ce qui rend lépoque assez irrespirable. Le système produit une négativité en trompe-lil, qui est intégrée aux produits du spectacle comme lobsolescence est incluse dans les objets industriels. Cest du reste la façon la plus efficace de verrouiller toute alternative véritable. Il ny a plus de point oméga extérieur sur lequel sappuyer pour penser ce monde, plus de fonction antagoniste, il ny a plus quune adhésion fascinée. Mais il faut savoir pourtant que plus un système approche de la perfection, plus il approche de laccident total. Cest une forme dironie objective, qui fait que rien nest jamais joué. Le 11 septembre participait de ça, bien sûr. Le terrorisme nest pas une puissance alternative, il nest jamais que la métaphore de ce retournement presque suicidaire de la puissance occidentale sur elle-même. Cest ce que jai dit à lépoque, et qui na pas été accepté. Mais il ny a pas à être nihiliste ou pessimiste face à ça. Le système, le virtuel, la Matrice, tout ça retournera peut-être aux poubelles de lhistoire. La réversibilité, le défi, la séduction sont indestructibles.
Né en 1929, Jean Baudrillard est le grand sociologue de la postmodernité, de la prolifération des images et de lextase de la communication. Il a publié notamment «la Société de consommation» et «le Crime parfait».
Aude Lancelin
Bookmarklets | MOVABLE TYPE <img src="http://tecfa.unige.ch/~nova/img/lausanne/DSCN0723.JPG" border="1" width="170" eight="128" <img src="http://tecfa.unige.ch/~nova/img/lausanne/DSCN0735.JPG" border="1" width="170" eight="128"
<img src="http://tecfa.unige.ch/~nova/img/lausanne/DSCN0744.JPG" border="1" width="170" eight="128" <img src="http://tecfa.unige.ch/~nova/img/lausanne/Dscn0740.jpg" border="1" width="130" eight="170"
I don't really know what the last picture depicts. Perhaps an old NASA shuttle silently fallen on switzerland few years ago...
Bookmarklets | MOVABLE TYPE It's difficult BUT moving beyond the traditional PowerPoint deck of bulleted items and actually speak to the audience conversationally rather than reading slides is a very GOOD thing !!!
Bookmarklets | MOVABLE TYPE Nice stuff here : ascii art and movies like a matrix scene !!!!!
Star Wars ascii movies here are even more impressive !
Un trip urbain intéressant : le parkour : art du déplacement, intégration urbaine entre danse et évitement d'obstacle. Très bon !!!
Quand j'étais à tecfa, les étudiants devaient faire des blogs pour commenter leur travaux, notamment pour le cours dont jetais l'assistant. Est-ce que l'on peut généraliser cela ? C'est un outil intéressant pour forcer les étudiants à la réflexion méta, pour augmenter l'awareness dans le groupe (savoir qui fait quoi), pour le prof cela peut servir à voir le cheminement de la pensée... ...tout ca peut concourir à augmenter la qualité des travaux
Bookmarklets | MOVABLE TYPE . does a switch has knowledge ? . does anyone who is not listed on google really exist ?
Bookmarklets | MOVABLE TYPE Via transfer.net :
Les avatars féminins du jeu Everquest sont tout aussi sous-estimées que le sont les femmes sur le marché du travail, selon l'étude, rapportée par le site fluctuat.net, d'un économiste américain. Ce dernier a découvert un écart de 20 % entre les prix de reventes des avatars féminins et masculins du jeu sur le site d'enchères Ebay. Un écart qui correspond à peu près à celui qui existe entre les salaires des hommes et des femmes, à niveau de compétence égal.
[Unfortunately there is also sex differences in the virtual world... It is sad to see that the average avatar price in Everquest is 333 dollar and the price discount for females is 40 to 55 dollar... ]
Bookmarklets | MOVABLE TYPE Industrial trip in St Etienne (France) :
Bookmarklets | MOVABLE TYPE I've just finished (this morning yes) "All Families are Psychotic", a crazy novel by Douglas Coupland. Very nice book, crazy history !
I do really appreciate the way he depicts life as well as his characters, nice quotes !!!
Bookmarklets | MOVABLE TYPE "She removed a black felt Sharpie pen from her purse, and wrote the word 'laryngitis' on a folded piece of paper. For the remainder of the day she wouldn't have to speak to anybody she didn't want to"
"Where did the past six minutes go ? When time is used up, does it go to some kind of place like a junkyard ? Or down a river like the waters beneath Niagara Falls ? Does time evaporate and turn into rain and start all over again ?"
"(...) men like him, a man whose usefulness to the culture has vanished somewher around the time of Windoys 95 ? Golf ? Gold ? Twenty-four stocks readouts ? Sailboats ? Extra decades of life ?"
Douglas Coupland : 'All families are psychotic'
Bookmarklets | MOVABLE TYPE Sans aller jusqu'à défendre l'ineffable josebove, les décisions qui risquent de se prendre actuellement (possible autorisation du commerce et de culture des gom par l'UE) sont tres tendancieuses.
1. On ne connait pas les effets des OGM sur l'homme certes mais surtout sur la biodiversite végétale/animale !!! A cet égard c'est hallucinant que des expérimentations soient conduites en exterieures ! La dissémination n'en est que facilitée !
2. je ne vois pas en quoi les OGM sont un progrès pour les pays en voie de developpement. Leur seul avantage residant dans le fait que c'est plus facile a planter et a entretenir (on met une fois des anti-insectes/bacteries et hop !). Le seul progrès concerne les entreprises qui pourraient ainsi augmenter leur gain de productivité. Encore une fois c'est le libéralisme qui dirige :(
3. la désinformation qui règne concernant les OGM est manifeste, et la facon dont W présente la chose est fantastique, lui-même ne sait même pas comment cela fonctionne et se permet de traiter l'UE comme de la merde puisqu'elle prone un moratoire. "Au nom de la survie de l'Afrique menacée par la famine, je demande aux gouvernements européens de cesser leur opposition aux biotechnologies" George W. Bush, lors d'une conférence sur les OGM à Washington. C'EST FAUX !!!! comment les OGM vont resoudre la famine ?
4. bien entendu les pays en voie de développement s'y sont mis (l'argentine notamment), avec des fabuleuses graines terminator qui ne peuvent etre fertiles l'année suivante, magnifique coup des libéraux : le froit à la culture de la terre est bafoué...
un rapport de ATTAC intéressant à downloader ici
Bookmarklets | MOVABLE TYPE "Un burst (éclat, explosion, ) est un événement qui génère un nombre dinter-liens entre un ensemble de blogs pendant une période de temps. Une communauté temporelle de blogs se forme alors pendant cette période de temps, puis disparaît, pour se former ailleurs (...)"
L'article est ici
Bookmarklets | MOVABLE TYPE Pour aller dans le trend des sapeurs (les blacks qui s'habillent TRES classe facon colonial avec des super costards, des petites cravates larges notamment), voila une affiche des coupes CORRECTES (le sapeur sit ce qui est correct et ce qui n'est pas CORRECT), vu a lyon dans un un salon de coiffure afro :
Les noms des coupes sont fabuleux : chèf de monaco, cincinnati zippé, half-currency, plateau...
I am definitely convinced that my early interests (teenagers' stuff) are still linked to my research. or my passion to urban "dérive/drift". I found this reference : Borden, I. (2001) Skateboarding, space and the city: architecture and the body, Berg, New York.
I always thought that skateboarding (I used to skate) was a way to discover cities by hanging out on various spots, selecting the best spots...
Skatboarding (and its culture) is definitely urban-related !!! Skateboarders are an increasingly common feature of the urban environment-recent estimates total 40 million world-wide. We are all aware of their often extraordinary talent and manoeuvres on the city streets. This book is the first detailed study of the urban phenomenon of skateboarding. It looks at skateboarding history from the surf-beaches of California in the 1950s, through the purpose-built skateparks of the 1970s, to the street-skating of the present day and shows how skateboarders experience and understand the city through their sport. Dismissive of authority and convention, skateboarders suggest that the city is not just a place for working and shopping but a true pleasure-ground, a place where the human body, emotions and energy can be expressed to the full.
The huge skateboarding subculture that revolves around graphically-designed clothes and boards, music, slang and moves provides a rich resource for exploring issues of gender, race, class, sexuality and the family. As the author demonstrates, street-style skateboarding, especially characteristic of recent decades, conducts a performative critique of architecture, the city and capitalism. Anyone interested in the history and sociology of sport, urban geography or architecture will find this book riveting.
jesaispluki me faisait remarquer que cetait pas cool ("c 'est pas humain") de lire des docs sur mon laptop et que c'etait plus sympa de lire des "vrais livres", du papier quoi... parce que c moins impersonnel, plus joli et gnagnagna... surement encore un bobo en mal de "wellness" (je hais ce concept). Deja je peux lui opposer la raison que je bousille moins d'arbres si il veut de l'argumentation ecolo. En plus, a force d'utiliser des computational things on se rend compte que des outils sont dispoe t super utiles. C pas etre hip de dire que je prefere lire sur laptop mes docs parce qu'ils sont searchables, linkables, facilement transferables (email ou IM soft) et que je peux avoir mes docs sans avoir a trimballer une malle de 5m de long :) c un texte pas tres joli et en mauvais francais que j'ai ecrit la :(
mais ca souleve encore une fois le phénomène des gens anti-technologies... qui ralent parce que le cafe c mieux que la chatroom, que les ebooks c acraint et que le social software c une notion antithétique (entendu au cours d'une discussion avec une antitech grrrl); c souvent les grrrl d'ailleurs mais pas toujours; pas envie de perdre mon temps a leur expliquer que les outils cognitifs(software ou non : le livre est un cognitive tool aussi) remplissent une fonction et s'insèrent dans une niche; c pas parce que je lis des research papers en pdf (les revues papiers vont disparaitre btw) que je ne lis jamais de bouquins (au contraire, je lis toujours des romans papiers !)... marre de devoir se justifier... depuis que j'utilise le reseau (minitel puis l'internet) je dois le faire alors now fuck !
William Gibson's Count Zero : two worlds/spaces collide : the mystic, organic world of Haitian Voudoun, and the detached, cool, mechanical world of the matrix/infosphere -> two different virtual spaces... How can this be related to my stuff ???
It's just a metaphor :)